Changer de résidence fiscale en 2025 : pourquoi de plus en plus de Français s’installent à Dubaï
En 2025, Dubaï s’impose comme l’une des destinations les plus attractives pour les entrepreneurs, indépendants et investisseurs français souhaitant réduire leur imposition. Cette ville des Émirats arabes unis attire de plus en plus de résidents fiscaux en quête d’un environnement économique dynamique, d’une fiscalité extrêmement avantageuse et d’un cadre de vie premium. Contrairement à la France où l’impôt sur le revenu peut atteindre 45 %, Dubaï applique un taux d’imposition sur les personnes physiques égal à 0 %.
Le changement de résidence fiscale vers Dubaï est une stratégie parfaitement légale, à condition de respecter les règles fixées par l’administration fiscale française. Il ne suffit pas de passer quelques mois par an à l’étranger : il faut prouver que l’on y réside effectivement, que l’on y a le centre de ses intérêts économiques, et que l’on ne dépend plus du fisc français. Dubaï répond très bien à ces critères, notamment grâce à ses nombreuses zones franches et à son cadre juridique adapté aux entrepreneurs étrangers.
Devenir résident fiscal à Dubaï : quelles conditions remplir en 2025 pour ne plus être imposé en France
Le changement de résidence fiscale vers Dubaï implique de remplir plusieurs conditions précises. En droit fiscal français, le critère de résidence repose sur trois éléments principaux : le foyer, l’activité principale et le centre des intérêts économiques. Pour ne plus être résident fiscal français, il faut démontrer que son logement principal n’est plus en France, que l’on exerce son activité principale à l’étranger, et que ses revenus y sont générés.
Dubaï facilite ce processus en offrant des visas de résidence longue durée pour les investisseurs, freelances et créateurs d’entreprise. Le visa résident est souvent lié à la création d’une société dans une zone franche (Freezone) ou à un contrat de travail local. Une fois ce visa obtenu, il est possible d’ouvrir un compte bancaire aux Émirats, de louer un logement et d’obtenir les justificatifs permettant de prouver un véritable changement de résidence.
Pour que la France reconnaisse officiellement ce changement, il est recommandé d’envoyer une déclaration de transfert de résidence au centre des impôts des non-résidents (SIPNR) et de résilier tous les liens fiscaux restants avec la France (comptes, contrats, abonnements, etc.).
Fiscalité à Dubaï en 2025 : un environnement sans impôt sur le revenu ni prélèvements sociaux
Dubaï reste en 2025 l’un des rares territoires au monde à n’appliquer aucun impôt sur le revenu des personnes physiques. Il n’y a pas non plus de prélèvements sociaux, de contribution sociale généralisée (CSG) ni de taxe foncière sur les résidents étrangers. C’est l’une des raisons principales pour lesquelles les entrepreneurs et investisseurs français choisissent d’y transférer leur résidence fiscale. ©
Les revenus issus de dividendes, de consulting, d’activités commerciales ou d’investissements ne sont pas imposés localement tant qu’ils sont perçus depuis Dubaï. Cela permet de réinvestir 100 % de ses revenus nets, sans ponction fiscale. En revanche, une entreprise domiciliée aux Émirats peut être soumise à une imposition sur les sociétés depuis 2023, à un taux très faible de 9 %, uniquement si elle dépasse un certain seuil de chiffre d’affaires. Cette règle ne remet pas en cause l’exonération totale sur les revenus personnels.
Dubaï propose également une grande liberté en matière de transferts bancaires, de crypto-monnaies et de structuration d’actifs, avec peu de restrictions administratives. C’est un environnement particulièrement favorable à ceux qui veulent construire ou gérer leur patrimoine sans l’intervention de l’État.
Créer une société à Dubaï pour obtenir le visa résident et organiser ses revenus
La voie la plus directe pour s’installer à Dubaï et obtenir le statut de résident fiscal est de créer une société dans une zone franche (Freezone). Il existe des dizaines de Freezones à Dubaï, chacune spécialisée dans un domaine particulier (technologie, commerce, services professionnels, médias, etc.). En 2025, le processus de création est rapide, souvent 100 % en ligne, et prend entre 7 et 15 jours ouvrés.
Une fois la société enregistrée, le dirigeant peut obtenir un visa résident pour une durée de 2 à 3 ans, renouvelable. Ce visa permet également de sponsoriser des membres de sa famille (conjoint, enfants). Grâce à cette structure, il est possible de facturer ses clients internationaux depuis Dubaï, de percevoir des dividendes localement, et de vivre légalement sans imposition personnelle.
Il est essentiel de bien choisir la forme juridique de sa société (Freezone Company, Mainland, Offshore), de sélectionner une Freezone adaptée à son activité, et de travailler avec un prestataire local expérimenté pour éviter les erreurs administratives. Une société bien structurée à Dubaï est la clé pour réussir son expatriation fiscale sans accroc.
Erreurs fréquentes à éviter lors d’un changement de résidence fiscale vers Dubaï
Le transfert de résidence fiscale est une démarche sensible qui nécessite rigueur et prudence. L’une des erreurs les plus fréquentes est de conserver un logement principal en France, ou d’y passer trop de temps dans l’année. En 2025, l’administration fiscale française est de plus en plus vigilante, notamment lorsqu’un contribuable continue à percevoir des revenus de sources françaises ou gère à distance une entreprise française tout en prétendant être résident fiscal à l’étranger.
Autre erreur : ne pas organiser correctement sa structure juridique. Créer une société offshore à Dubaï sans substance réelle (pas de bureaux, pas d’activité réelle, pas de compte bancaire actif) peut entraîner une requalification fiscale en France. Il est donc impératif d’avoir une installation sérieuse, avec des preuves solides de gestion locale.
Enfin, beaucoup sous-estiment l’importance des obligations déclaratives. Même après un départ, il faut signaler son changement d’adresse, fermer ses comptes fiscaux français, et respecter les obligations liées aux comptes bancaires étrangers. Il est recommandé de faire appel à un avocat fiscaliste ou à un conseiller spécialisé pour sécuriser le montage juridique et éviter tout redressement fiscal ultérieur.